Pour avoir la paix, prépare la guerre! Noot noot~ [Suisse EN RELECTURE FINALE]

C'est un premier août que le petit est né en tant que premier enfant d'un couple purement et fièrement alpin à Genève en 1999. Rien ne marqua spécialement sa première année de vie composée de jours orageux durant ses premiers jours et un premier hiver neigeux mais quelque fois entrecoupée par une douceur de saison normale en Suisse. Le dénommé Vash vivra cependant le nouveau millénaire dans la vraie capitale, Berne, jusqu'à ce que ses parents ne décident finalement de retourner au pays d'origine de sa mère, le Liechtenstein. Rien n'était vraiment très différent là-bas, surtout aux yeux de l'enfant qu'il était. Là-bas, sa petite sœur viendra au monde en mi-juillet, un an ou deux ans plus tard. Sans qu’il ne l’assume, il n’a pas de «super méga souvenirs marquants» de la naissance de sa seconde. Ils grandirent, entament leur enfance jusqu’aux sept ans de la cadette dans la principauté pour que, finalement, la petite famille décida à nouveau de  repartir enfin vivre à Berne, encore, pour le travail de papa. Rien ne semblait répétitif pour Vash car dès lors, un intérêt tout particulier pour le mélange étrange des deux cultures proéminentes, celle de la partie francophone qu’il eut effleuré et celle germanophone à laquelle il était plus accoutumé dans le massif s’opéra chez l'enfant, qui lira encore et encore Heidi et autres écrits pour enfants cultes d'innombrables fois. (là aussi c'est en cours et je modifierais sûrement quelques choses).
Pour l'histoire de l'amour de l'art, Vash n'y était pas du tout, mais alors pas du tout prédestiné. Sa petite sœur, qu'on amenait quelque fois chez mamie pour aller coudre, et qui remplissait ses carnets intimes et tableaux blancs jusqu’au dernier centimètre d'art enfantin semblait mille fois plus attirée.. En apparence. En effet, le jeune homme n'oubliera sûrement jamais -et continuera toujours d'avoir un rictus idiot dès qu'il y repensera- ses premières armes dans le second art à griffonner aux alentours de ses six ans jusqu'à ses huit sur des feuilles d'imprimantes basiques, dont il prenait grand soin, les rangeant précieusement sous son lit. C'était la demande d'un autoportrait en CP qui ne le satisfaisait qu'il recommença, encore et encore. Ce n'est qu'à ses treize ans, âge où l'on se demande ce qu'on va faire de sa vie de franco-allemand-liechtensteinois-alpin à part berger ou banquer qu'il retouchera à ces dossiers de "l'ancien temps". C'était un mardi soir, à peine rentré des cours, et à la fin du mercredi après-midi qu'il avait de libre, le foyer était dépourvu de toutes feuilles d'imprimantes. C'était pas très fameux, mais il n'avait rien perdu, et se sentait un peu fier d'avoir eu une base, avec ses brouillons de quand il était à Zurich, quand il dessinait sa sœur, maladroitement, alors qu'elle était elle-même occupée. Il recommença cet exercice avec hargne encore et encore, et c'est ce qui lui donnait encore envie de continuer : sa sœur vivait des choses bien, il devait les immortaliser. Mais il n'a jamais revendiqué ses œuvres à qui que ce soit jusqu'à un exposé en première. C'était une simple illustration, que quelques camarades -ceux qui voulaient bien parler à ce râleur de première- complimentaient rapidement. Mais c'était une phase pour le jeune blond : c'était ce qu'il voulait faire, et rien d'autre. Mais ce qui plaît de plus en plus au blond dans le dessin, c’est sûrement l'animation: tous les mouvements qu'on peut détailler jusqu'au lacet d'une chaussure si l'envie et les conditions sont avec nous, n'est-ce pas merveilleux? Alors à chaque fois qu'il finissait un carnet dont il animait les pages, il insistait pour aller faire les courses, quelques fois accompagné par Hilda. Il ne voyait pas ça comme un mal: c'était sûrement leur seul hobbie commun.
Quant à son adolescence, quand on s’y attarde, elle n’a rien de spécial non plus. Juste des années qui passent, marquées quelques fois par certaines périodes plus sombres que d’autres mais en bref, les années connes de Vash se déroulaient sans trop de conneries, mis à part quelques punitions ou sanction pour A ou B contre ce qu’il considérait mal. Rien ne marqua son visage éternellement dur, encore aujourd’hui.
Comment qu’il a trouvé cette école, l’autre ?
Tout ça est encore et toujours rattaché à Hildegard ; alors qu’elle débattait sur son envie d’y aller au rez-de-chaussée (alors qu’assurément, elle était trop jeune), le jeune homme, s’ennuyant comme pas permis fit des recherches sur cette école italienne ou, oh bon dieu, sa LV3 lui servirait peut-être à quelque chose. Et tout s’enfila très vite, pour lui du moins, autorisation de déménager pas trop remise en cause, frais trouvés par un tiers grâce à une bourse durement acquise, il tentera son second plan, peut-être plus important que le premier : faire passer Hilda aussi. Il avait eu le droit de s’envoler, alors pourquoi pas sa sœur ? C’est alors par correspondance internet qu’il argumentera jusqu’à arriver à ses fins et permettre à sa sœur d’accomplir des choses encore plus grandes que ses propres projets.